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Focaccia italienne maison aux herbes de Provence

Portions : 6

personnes

Difficulté : Facile

Durée : 45 min

Découvrez cette authentique focaccia italienne, moelleuse à l'intérieur et croustillante à l'extérieur. Cette recette traditionnelle de pain plat italien, parfumée aux herbes fraîches et à l'huile d'olive, vous transportera directement dans les boulangeries de Ligurie. Un délice qui accompagne parfaitement vos apéritifs ou se savoure simplement avec un filet d'huile d'olive.

Préparation

20 min

Repos

1h

Cuisson

25 min

Matériel nécéssaire

  • Un grand saladier
  • Un verre doseur
  • Une plaque de cuisson
  • Du papier sulfurisé
  • Un torchon propre pour couvrir

Ingrédients

Recette prévue pour : 6

personnes

  • 480g de farine type T55 (ou farine italienne 00)
  • 6g de levure fraîche de boulanger
  • 280ml d’eau tiède
  • 1 cuillère à café de sucre
  • 1 pincée de fleur de sel
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge
  • 2 branches de romarin frais (ou 1 cuillère à café d’origan sec)
  • 1 pincée de gros sel pour la finition

Préparation

Étape 1 : Préparation de la pâte

Dans un grand saladier, formez un puits avec la farine. Émiettez la levure fraîche dans un verre d’eau tiède avec le sucre et laissez mousser 5 minutes. Versez ce mélange dans le puits de farine, ajoutez 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et la pincée de fleur de sel.

Étape 2 : Pétrissage et première fermentation

Pétrissez la pâte pendant 8 à 10 minutes jusqu’à obtenir une texture souple et légèrement élastique (elle peut rester un peu rustique). Formez une boule, badigeonnez-la d’huile d’olive et couvrez. Laissez lever 1 heure à température ambiante jusqu’à ce qu’elle double de volume.

Étape 3 : Façonnage et garniture

Préchauffez le four à 220°C. Étalez la pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en gardant une épaisseur de 2 cm. Avec vos doigts, creusez des petits cratères sur toute la surface. Arrosez avec le reste d’huile d’olive, parsemez de romarin effeuillé et de gros sel.

Étape 4 : Cuisson parfaite

Enfournez pour 20 à 25 minutes jusqu’à obtenir une belle couleur dorée. La focaccia est cuite quand elle sonne creux en tapotant le dessous. Laissez refroidir quelques minutes avant de découper et servir tiède ou à température ambiante.

Conseils du chef

  • Le secret de l’huile : Utilisez une huile d’olive de qualité et n’hésitez pas à en mettre généreusement dans les cratères avant cuisson
  • Test de cuisson : Tapotez le dessous de la focaccia, elle doit sonner creux quand elle est parfaitement cuite
  • Conservation : Se conserve 2-3 jours dans un torchon, réchauffez quelques minutes au four avant de servir
  • Variante express : Vous pouvez utiliser de la levure sèche (2g) si vous n’avez pas de levure fraîche

La focaccia, ce trésor de la boulangerie italienne qui mérite toute votre attention

Franchement, quand j’ai goûté ma première focaccia authentique lors d’un voyage à Gênes, j’ai compris que j’étais passée à côté de quelque chose d’extraordinaire. Cette galette dorée, avec ses petits cratères remplis d’huile d’olive et ses herbes qui embaumaient… Un moment de pur bonheur ! Depuis, j’ai testé des dizaines de recettes pour retrouver cette texture parfaite : moelleuse comme un nuage à l’intérieur, avec cette croûte légèrement croustillante qui craque sous la dent.

La focaccia, c’est bien plus qu’un simple pain. C’est une véritable institution en Italie, particulièrement en Ligurie où elle accompagne pratiquement tous les repas. Et vous savez quoi ? Elle est étonnamment simple à réaliser chez soi. Pas besoin d’être un pro de la boulangerie pour obtenir un résultat digne des meilleures panetteries italiennes.

Une histoire qui remonte aux fourneaux de l’Empire romain

L’origine de cette merveille culinaire plonge ses racines dans la Rome antique. À l’époque, on l’appelait « panis focacius », littéralement « pain du foyer ». Les Romains la cuisaient directement sous la braise, ce qui lui donnait cette texture si particulière. Ce qui me fascine, c’est que cette technique rudimentaire donnait déjà cette alternance parfaite entre moelleux et croustillant.

Durant la Renaissance, la focaccia a pris une dimension presque sacrée. On la déposait en offrande aux dieux avant de la partager lors des cérémonies importantes comme les mariages. Imaginez-vous un peu : ce simple pain plat qui accompagnait les moments les plus précieux de la vie ! Aujourd’hui encore, elle garde cette dimension conviviale et festive qui en fait l’accompagnement idéal de nos rassemblements.

Le secret d’une focaccia parfaite : tout est dans la technique

Après avoir raté quelques tentatives au début, j’ai fini par comprendre les secrets de cette recette. Le premier élément crucial, c’est la qualité de la farine. Si vous trouvez de la farine italienne type 00, c’est l’idéal. Sinon, une farine de blé T55 bien française fera parfaitement l’affaire. L’important, c’est qu’elle soit assez forte pour supporter le pétrissage et développer le gluten nécessaire à cette texture aérée.

La levure fraîche, c’est mon second secret. Bon, ok, on peut utiliser de la levure sèche, mais la fraîche donne vraiment une saveur plus authentique. Et puis, il y a cette étape des petits trous qu’on creuse avec les doigts… Au début, je trouvais ça gadget, mais en fait, ces cratères permettent à l’huile d’olive de bien s’infiltrer et donnent cette texture si caractéristique.

Choisir ses ingrédients comme un vrai Italien

L’huile d’olive, parlons-en ! C’est vraiment l’âme de la focaccia. N’économisez pas sur la qualité, prenez une huile d’olive extra vierge qui a du caractère. En Italie, ils utilisent souvent des huiles locales assez corsées qui donnent une personnalité folle au pain. Si vous avez l’occasion de goûter une huile ligure, foncez !

Les herbes qui font toute la différence

Le romarin, c’est le grand classique, mais ne vous limitez pas ! L’origan sec, le thym frais, ou même un mélange d’herbes de Provence peuvent transformer complètement votre focaccia. Personnellement, j’aime bien ajouter quelques feuilles de sauge fraîche, ça donne un petit côté rustique qui me rappelle les trattorias familiales.

Pour le sel, optez pour de la fleur de sel ou du gros sel de mer. Ces cristaux plus gros créent des petites explosions de saveur à chaque bouchée. C’est ce genre de détail qui fait la différence entre une focaccia maison et une focaccia d’exception.

L’art du pétrissage et de la fermentation

Le pétrissage de la focaccia, c’est tout un art ! Contrairement au pain classique, on ne cherche pas à obtenir une pâte ultra-lisse. Elle doit rester légèrement rugueuse, presque rustique. Pétrissez juste assez pour que les ingrédients se lient bien, mais gardez cette texture un peu irrégulière qui fera le charme de votre focaccia.

La fermentation, c’est là où la magie opère. Une heure à température ambiante, c’est généralement suffisant, mais n’hésitez pas à adapter selon la température de votre cuisine. Plus il fait chaud, plus la levée sera rapide. L’idéal, c’est que la pâte double de volume et devienne bien souple sous les doigts.

Les secrets de cuisson pour une focaccia dorée à point

La cuisson de la focaccia demande un peu de doigté. Votre four doit être bien chaud, autour de 220°C, mais chaque four ayant son caractère, surveillez bien les dernières minutes. L’objectif ? Obtenir cette croûte dorée magnifique sans que l’intérieur se dessèche.

Le truc de grand-mère pour une croûte parfaite

Voici mon astuce personnelle : je place un petit ramequin d’eau dans le four pendant les premières minutes de cuisson. Cette vapeur aide à développer une croûte plus fine et plus croustillante. Retirez-le au bout de 10 minutes pour que la focaccia puisse bien dorer ensuite.

Et puis, il y a cette technique des petits cratères qu’on creuse avant la cuisson. Ne vous contentez pas de les faire superficiellement ! Enfoncez vraiment vos doigts dans la pâte, jusqu’aux deux tiers de l’épaisseur. C’est dans ces petits puits que l’huile va se loger et créer ces zones ultra-moelleuses qui font tout le charme de la focaccia.

Les garnitures qui subliment votre création

Une fois votre base maîtrisée, amusez-vous avec les garnitures ! Les tomates cerises coupées en deux, quelques olives noires, des lamelles d’oignon rouge… Les possibilités sont infinies. Mon conseil ? Ne surchargez jamais. La focaccia doit rester aérée, alors allez-y avec parcimonie sur les garnitures.

Pour une version plus gourmande, vous pouvez incorporer des dés de fromage dans la pâte avant la fermentation. Le mascarpone ou la ricotta donnent un moelleux exceptionnel, mais attention à ne pas en mettre trop au risque de déséquilibrer la texture.

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