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Mochi daifuku à l’anko : la recette traditionnelle japonaise

Portions : 8

mochis

Difficulté : Moyen

Durée : 28 min

Franchement, si vous n'avez jamais goûté un mochi daifuku fait maison, vous passez à côté de quelque chose ! Ces petites douceurs japonaises à la pâte de riz gluant ultra moelleuse et leur cœur d'anko sucré… c'est un truc de dingue. La première fois que j'en ai préparé, j'étais persuadé que c'était compliqué. Spoiler : pas du tout ! En 30 minutes chrono, vous aurez 8 mochis dignes d'une pâtisserie de Tokyo. Parfait pour épater vos invités ou juste pour se faire plaisir un dimanche après-midi.

Préparation

20 min

Repos

/

Cuisson

8 min

Matériel nécéssaire

  • 1 saladier résistant au micro-ondes
  • 1 fouet
  • 1 micro-ondes
  • 1 tamis fin pour la maïzena

Ingrédients

Recette prévue pour : 8

mochis

  • 150g de farine de riz gluant (mochiko)
  • 120g de sucre glace
  • 200ml d’eau filtrée
  • 100g d’anko (pâte d’haricots rouges sucrée)
  • 50g de maïzena pour le saupoudrage

Préparation

Étape 1 – Préparation de la pâte de riz

Dans un saladier résistant au micro-ondes, versez la farine de riz gluant et le sucre glace. Mélangez à sec pour éviter les grumeaux. Ajoutez l’eau progressivement tout en fouettant jusqu’à obtenir une pâte bien lisse. Faites cuire 4 minutes 30 au micro-ondes à 600W. Sortez et mélangez vigoureusement avec une spatule.

Étape 2 – Finalisation de la cuisson

Remettez le saladier au micro-ondes pour 3 minutes 30 à 600W. La pâte doit devenir translucide et très élastique. Mélangez à nouveau énergiquement. Elle va être collante, c’est normal ! Laissez tiédir quelques minutes avant de la manipuler.

Étape 3 – Façonnage de l’anko et assemblage

Pendant ce temps, divisez l’anko en 8 portions égales et roulez-les en petites boules. Saupoudrez généreusement votre plan de travail et vos mains de maïzena. Prélevez une portion de pâte, aplatissez-la en disque, placez une boule d’anko au centre. Refermez en pinçant les bords et formez une boule lisse. Répétez pour tous les mochis.

Étape 4 – Finition

Roulez légèrement chaque mochi dans la maïzena pour éviter qu’ils ne collent entre eux. Laissez reposer 30 minutes à température ambiante avant de déguster. La texture sera alors parfaite !

Conseils du chef

  • Utilisez impérativement de la farine de riz gluant (mochiko), la farine de riz classique ne donnera pas la bonne texture
  • Si votre pâte reste opaque après cuisson, prolongez de 30 secondes au micro-ondes
  • Travaillez rapidement une fois la pâte tiède, elle devient plus difficile à manipuler en refroidissant
  • L’anko se trouve facilement en épicerie asiatique, en conserve ou sous vide
  • Vous pouvez congeler les mochis jusqu’à 1 mois, laissez-les décongeler 2h à température ambiante
  • Pour une version matcha, ajoutez 1 cuillère à café de poudre de thé vert à la pâte

Le mochi daifuku, cette petite merveille venue du Japon

Vous connaissez cette sensation quand vous croquez dans quelque chose et que votre cerveau fait « wahou » ? C’est EXACTEMENT ce qui se passe avec un bon mochi daifuku à l’anko. Cette pâtisserie japonaise traditionnelle, ça fait des siècles qu’elle régale les Japonais. Et maintenant, c’est à votre tour !

L’histoire d’une gourmandise ancestrale

Le mochi, à la base, c’est une pâte de riz gluant qu’on prépare au Japon depuis… oh, facilement plus de mille ans. Traditionnellement, on le fabriquait en pilant du riz cuit à la vapeur dans un mortier géant appelé usu. Imaginez le boulot ! Heureusement, aujourd’hui on a le micro-ondes. Pas très traditionnel, je sais, mais franchement tout aussi délicieux.

Le daifuku, lui, c’est l’évolution gourmande du mochi. Le nom signifie littéralement « grande chance » en japonais. Plutôt sympa comme présage pour un dessert, non ? On raconte que cette version fourrée est apparue vers le 18ème siècle, quand quelqu’un a eu l’idée géniale de fourrer la pâte de riz avec de l’anko, cette fameuse pâte de haricots rouges sucrée.

Pourquoi l’anko, au juste ?

Bon, je vous vois venir. Des haricots rouges dans un dessert, ça peut sembler bizarre pour nous Européens. J’avoue, la première fois qu’on m’en a proposé, j’ai fait une drôle de tête. Mais alors… quelle révélation !

L’anko a cette texture veloutée, ce goût subtilement sucré qui n’agresse pas les papilles. C’est doux, c’est réconfortant, c’est… comment dire… parfait. Les Japonais utilisent cette pâte depuis des lustres dans leurs pâtisseries. Et une fois qu’on y a goûté, on comprend pourquoi.

Y’a deux types d’anko :

  • Le tsubuan : avec des morceaux de haricots, plus rustique
  • Le koshian : complètement lisse, plus raffiné

Pour cette recette de mochi daifuku, les deux marchent. Personnellement, j’ai une préférence pour le koshian, mais c’est vraiment une question de goût.

Les secrets d’une pâte de riz parfaite

Alors là, attention, on entre dans le vif du sujet. La pâte de mochi, c’est ce qui fait toute la différence entre un daifuku moyen et un daifuku extraordinaire.

Le truc, c’est d’utiliser de la vraie farine de riz gluant. On l’appelle aussi mochiko ou shiratamako selon la mouture. Pas de la farine de riz classique, hein ! Ça n’a RIEN à voir. La farine de riz gluant donne cette texture élastique, presque rebondissante, qui fait le charme du mochi.

J’ai testé une fois avec de la farine de riz normale. Comment dire… c’était mangeable, mais ça ressemblait plus à une crêpe molle qu’à un vrai mochi. Donc vraiment, investissez dans la bonne farine. On en trouve facilement dans les épiceries asiatiques ou sur internet.

La cuisson au micro-ondes : votre meilleur allié

Oubliez les idées reçues ! Le micro-ondes est parfait pour préparer la pâte de mochi. C’est rapide, c’est efficace, et le résultat est impeccable. La clé, c’est de procéder par étapes et de bien mélanger entre chaque passage.

Quand la pâte devient translucide et super élastique, c’est gagné ! Elle doit presque briller et s’étirer sans se casser. Si elle reste opaque et granuleuse, remettez-la quelques secondes. Mais attention, pas trop non plus, sinon elle devient caoutchouteuse.

Un conseil que j’aurais aimé avoir la première fois : laissez tiédir la pâte avant de la manipuler. Sinon, vous allez vous brûler les doigts. Et croyez-moi, manipuler une pâte collante avec des doigts douloureux, c’est pas la joie !

Le façonnage : l’étape cruciale

C’est là que ça devient fun. Et un peu salissant aussi, faut être honnête.

La maïzena, c’est votre meilleure amie à cette étape. Saupoudrez-en généreusement partout : sur le plan de travail, sur vos mains, sur la pâte. La pâte de mochi est TRÈS collante. Genre, vraiment très. Sans fécule, vous allez vous retrouver avec de la pâte partout sauf là où vous voulez.

Pour former les mochis daifuku, la technique c’est :

  • Prélever une portion de pâte (environ 30g)
  • L’aplatir délicatement en disque
  • Poser la boule d’anko au centre
  • Refermer en pinçant les bords
  • Rouler doucement pour lisser

Les premiers seront peut-être un peu moches. C’est normal ! Les miens ressemblaient à des patates informes au début. Mais avec la pratique, ça vient vite.

Conservation et dégustation

Bon, honnêtement, chez moi les mochis ne font jamais long feu. Ils disparaissent en quelques heures ! Mais si par miracle il vous en reste, sachez qu’ils se conservent 2-3 jours à température ambiante, dans une boîte hermétique.

Évitez le réfrigérateur si possible. Le froid durcit la pâte et lui fait perdre sa texture moelleuse. Si vous devez quand même les mettre au frais, sortez-les 30 minutes avant de les déguster.

Et avec quoi accompagner vos mochis daifuku à l’anko ? Un bon thé vert matcha, c’est le combo parfait. L’amertume du thé équilibre parfaitement la douceur du dessert. Sinon, un thé noir nature fait aussi très bien l’affaire.

Variations et idées créatives

Une fois que vous maîtrisez la recette de base, le champ des possibles s’ouvre à vous !

Vous pouvez remplacer l’anko par :

  • De la pâte de sésame noir (kurogoma)
  • De la crème de marrons
  • Une fraise entière entourée d’anko (le fameux ichigo daifuku)
  • De la pâte de matcha

J’ai même vu des versions au Nutella. Pas très japonais, mais apparemment délicieux !

Pour colorer la pâte, ajoutez un peu de poudre de matcha pour du vert, ou quelques gouttes de colorant alimentaire. Les mochis roses sont particulièrement jolis pour le printemps.

Pourquoi faire ses mochis maison ?

Franchement, y’a plein de bonnes raisons. Déjà, c’est beaucoup moins cher que d’en acheter tout faits. Ensuite, vous contrôlez les ingrédients. Et puis surtout… le goût n’a rien à voir ! Un mochi daifuku fraîchement préparé, avec sa pâte encore tiède et moelleuse, c’est incomparable.

C’est aussi une activité sympa à faire en famille ou entre amis. Les enfants adorent participer au façonnage. Bon, préparez-vous à nettoyer de la maïzena partout, mais les sourires en valent la peine.

Alors, prêt à vous lancer ? Je vous promets que c’est plus simple que ça en a l’air. Et le résultat… mmmh. Vous m’en direz des nouvelles !

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